La journée d’études est organisée vendredi 26 mars dans le cadre du Festival À corps par l’Université de Poitiers (avec le concours des laboratoires CECOJI et FoReLLIS B, axe 1 médialités, intermédialités, transmédialités, et MSHS) et le Théâtre auditorium de Poitiers (TAP).

Elle peut être suivie à distance, par le lien suivant : https://videotheque.univ-poitiers.fr/direct/festivalacorps2021

PROGRAMME: 

9h45. Accueil et présentation.
Libertés d’expression et création : le prisme du corps
10h. Les libertés d’expression et création : cadre juridique, Céline Lageot (U. de Poitiers) et Karine Abderemane (U. de Paris Saclay)
11h. Le corps intrus dans les arts. Table-ronde, animée par Thomas Bruckert, avec Stéphane Bikialo et Chloé Larmet (U. de Poitiers), et Virginie Lyobard (Fanzinothèque / Chantier Public, Poitiers).
Pause 12h30-13h30
13h30. Le théâtre à l’épreuve de sa haine – une adversité féconde, Thomas Bruckert (U. de Poitiers)
Danser les droits humains
14h15. Les droits humains : cadre juridique, Marina Eudes (U. de Paris Nanterre)
15h15. Mouvances de la voix et malentendus expressifs, Barbara Formis (U. de Paris – Panthéon Sorbonne)
16h. Le corps en mouvement, au cœur d’une expérience sociologique, Alexandre Blondel (Cie Carna / U. de Nantes)
16h45. Synthèse. Ouvertures.

PROBLEMATIQUE:

Après le jeu des sensations et émotions, les corps dé-bordés, les rythmes, en 2021 la Journée d’études Poétiques et politiques du corps en mouvement, s’intéresse à ce que les droits humains, en particulier les libertés d’expression et de création, font aux arts du corps en mouvement, et réciproquement. Dans le cadre du festival À corps, cette rencontre, soutenue par l’Université de Poitiers, en particulier les laboratoires CECOJI et FoReLLIS, le Service culture, en partenariat avec le TAP, croisera, en toute interdisciplinarité, voire indisciplinarité, apports théoriques (juridiques, philosophiques, esthétiques …), études de cas, paroles d’artistes et chercheurs, pour dresser un état des lieux et débattre de deux points principaux :

Libertés d’expression et création : le prisme du corps.
Les droits d’opinion, expression et création sont au centre des libertés fondamentales. Selon quelles modalités d’exercice ? quelles limites et enjeux ? On s’intéressera à la censure, au rapport fiction/réel, auteur/personnage, œuvre/biographie, à la diversité des publics, aux accusations anciennes ou actuelles de blasphème, violence, pornographie, représentation indigne.
Danser les droits humains.
Comment la scène contemporaine aborde-t-elle les droits humains, tels que proclamés par les grands textes de libertés ? Avec quels effets ? Comment liberté, égalité, dignité, justice sont-elles performées ? Suivant quelle relation entre artistes et publics ? Dans quels espaces-temps de résistance et émancipation faisant évoluer normes et représentations ? On abordera les arts face aux violences, discriminations et injustices liées aux sexe, genre et sexualité, « race », classe …, et face aux défis écologiques contemporains.

La diversité de ces situations, pratiques et discours se référant aux droits humains oscille entre valeurs communes et singularités artistiques, quand le corps est en jeu, voire semble en trop.

La journée d’études sera enregistrée et accessible ultérieurement sur la WebTV de l’Université de Poitiers (https://uptv.univ-poitiers.fr).
Elle aura aussi un prolongement dans le cadre du Festival À corps, maintenu en format restreint à destination des professionnels, par une table-ronde d’artistes et d’universitaires, intitulée Le corps en trop et animée par Stéphanie Pichon, journaliste, mercredi 31 mars, 12h : cette rencontre aura lieu au TAP et sera retransmise à distance.

Vous trouverez ICI le programme illustré.

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