Madame Akou Mawunya NANEH a présenté ses travaux en soutenance le 17 décembre.
À l’adresse suivante : Salle des conseils, Bâtiment A1, 2 rue Jean Carbonnier, 86073 Poitiers
En vue de l’obtention du diplôme de : Doctorat en Droit privé

Titre des travaux : LE DROIT COMMUN DES SIGNES DISTINCTIFS

Directeurs :
Madame Marie-Eugénie LAPORTE-LEGEAIS, Professeur à l’Université de Poitiers
Monsieur Koffi Mawunyo AGBENOTO, Agrégé des facultés de droit, Université de Lomé (Togo)

Membres du jury :
Madame Alexandra MENDOZA-CAMINADE, Professeur à l’Université Toulouse 1 Capitole
Monsieur Jean-Pierre CLAVIER, Professeur à l’Université de Nantes
Monsieur Akuété Pedro SANTOS, Professeur à l’Université de Lomé et de Kara (Togo)
Monsieur Nicolas BINCTIN, Professeur à l’Université de Poitiers
Madame Marie-Eugénie LAPORTE-LEGEAIS, Professeur à l’Université de Poitiers
Monsieur Koffi Mawunyo AGBENOTO, Agrégé des facultés de droit, Université de Lomé (Togo)

Résumé de ses travaux :
Les noms commerciaux, les enseignes, les dénominations sociales, les marques et les noms de domaines désignent et identifient des objets différents dans la vie des affaires, mais de manière générale, ils apparaissent unitairement comme un moyen de désignation directe ou indirecte de l’origine commerciale d’un produit, service ou activités. Ils permettent aux entreprises d’attirer et de fidéliser la clientèle. Leur importance économique est sans cesse grandissante puisqu’ils sont devenus des instruments stratégiques au service des entreprises qui en sont titulaires. En effet ces signes distinctifs sont utilisés par les entreprises comme des supports d’information et de communication, un véritable véhicule de publicité. Ils font objet de contrats et animent l’environnement économique des entreprises. De ce fait, ils sont uniformément appréhendés par les économistes comme des actifs économiques. Mais leur régime juridique ne reçoit pas une analyse globale et cohérente. Chacun des signes a un régime particulier compte tenu des objets spécifiques qu’il désigne. Parmi eux, seule la marque enregistrée bénéficie d’un régime juridique légalement établi. Elle est protégée par une action spéciale : l’action en contrefaçon. Les régimes des autres signes sont d’origine prétorienne et leur protection est assurée par l’action en concurrence déloyale fondée sur le droit commun de la responsabilité. Or, avec la souplesse de la notion de faute jumelée à l’universalité de la responsabilité, leur protection devient difficile.

L’objectif de cette présente thèse est de rechercher au-delà de la pluralité des régimes des signes distinctifs un régime qui leur est commun. En d’autres termes, il s’agit de vérifier s’il n’existerait pas un droit commun dans la sphère des signes distinctifs nominaux à usage individuel que sont les noms commerciaux, les enseignes, les dénominations sociales, les marques et les noms de domaines. Ce droit commun serait formé par les normes communes et convergentes identifiées dans l’ensemble des régimes de la protection de ces signes. Il se décline en un droit commun des conditions de la protection et en un droit commun de la mise en œuvre de la protection. En l’état actuel du droit positif le droit commun identifié est perfectible. Les moyens en vue de sa consolidation ont été avancés que ce soit au stade des conditions de la protection ou celui de la mise en œuvre de la protection.

Mots-clés
Propriété intellectuelle — Signes distinctifs — Noms commerciaux — Enseignes — Dénominations sociales — Marques — Noms de domaines — Droit commun— Distinctivité — Licéité — Disponibilité — Spécialité — Territorialité — Risque de confusion — Renommée — Notoriété — Usage — Préjudices — Faute lucrative — Réparation — Biens — Propriété — Exploitation — Action en contrefaçon — Action en concurrence déloyale — Action en parasitisme — Pratique commerciale trompeuse — Dommages et intérêts indemnitaires — Dommages et intérêts restitutifs — Dommages et intérêts punitifs — Amende civile.

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